Narkis

Je me reconnais assez dans cette citation du prochain artiste à exposer à Etoile St Honoré

• « Il me semble que par le langage, je ne peux tout dire, trop de non-dits, on reste bloqué par ce qui peut-être l’ineffable, l’indicible.
• Cette sensibilité émotionnelle, comment nous en libérer ?
• Sinon par des notes musicales pour un musicien, par des poèmes pour un rêveur jouant avec les mots.
• Moi, je projette sur des toiles toute ma joie de vivre, je jette des pigments de couleur sur du lin, sur du bois, du papier, que sais-je ?
• Ces éclaboussures de lumière s’organisent sur mes supports de fortune.
  Je contrôle mes pulsions tant le pinceau me brûle la main.
• C’est parfois un feu d’artifice tant les couleurs vives s’affolent en se frôlant, il faut parfois tempérer les pulsions, apaiser cette impatience de créer toujours plus vite, on ne peint pas à froid, on a quitté le monde du quotidien, c’est le combat, la mêlée comme dans un match sportif.
• Un peintre c’est un soldat qui se bat sur le terrain de la lice,
  on ne sait pas quand le tableau sera fini, j’aime cette notion de l’indicible, un peu de flou comme un halo de lumière ou de brume jette une note de tendresse dans une toile jamais terminée.
• Je peins parce que les mots ne disent pas tout, la peinture prolonge les silences, me complète, la peinture meuble mon espace vital, en peignant je m’auto-libère, je me dis tout… »